Flora Tristan

Flora Célestine Thérèse Henriette Tristán y Moscoso, dite Flora Tristan, est née le 7 avril 1803 à Paris et décédée le 14 novembre 1844 à Bordeaux.

Elle est une femme de lettres, militante socialiste et féministe française, qui fut l’une des figures majeures du débat social dans les années 1840 et participa aux premiers pas de l’internationalisme.

Ouvrière dans les filatures, les imprimeries mais aussi femme de lettres, militante socialiste et féministe, Flora Tristan est l’une des figures majeures du débat social dans les années 1840. Elle est une figure forte du socialisme utopique. Son socialisme humanitaire est marqué par un sentiment religieux et mystique étranger à la lutte des classes.

Pour répandre ses idées, elle s’embarque, en 1843, dans « un tour de France », le circuit traditionnel des apprentis-compagnons. Son journal, publié posthumément, trace ses rencontres avec les femmes et les hommes ouvriers à travers la France. Elle n’achève néanmoins jamais son voyage. Elle meurt prématurément de la fièvre typhoïde, en 1844, à Bordeaux.

« Aristocrate déchue, Femme socialiste et Ouvrière féministe », comme elle aimait à se désigner, son ouvrage majeur sera publié après sa mort par son ami Éliphas Lévi, sous le titre L’Émancipation de la Femme ou Le Testament de la Paria.

Elle eut trois enfants :
– Alexandre qui meurt à l’âge de huit ans,
– Ernest
– Aline qui devint plus tard la mère du peintre Paul Gauguin

Il n’est peut-être pas de destinée féminine qui, au firmament de l’esprit, laisse un sillage aussi long et aussi lumineux

André Breton


Textes de Flora Tristan

Source : Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Flora_Tristan)